C’est reparti 🙂
Pascal et moi repartons pour une balade de 5 semaines… et 4 roues seulement. Léo et Lila restent pour l’un dans une maison vide et le permis en poche et l’autre avec son cheval à Mérignac. La balade se passant cet été et non pendant l’année scolaire… le choix a été vite fait.
Jeudi matin nous sommes partis accompagnés de Claire et Lila pour la journée et la nuit. Léo est content il aura la maison pour lui seul vendredi soir comme prévu. Départ comme prévu donc jeudi à… 16 heures (sans commentaire).
Après une trentaine de kilomètres super sympas, on plante la tente dans un champ qui vient d’être moissonné (il ne reste que quelques rangs), nous ne trouvons pas le propriétaire mais la botteuse brûlée le long du champ devrait garantir qu’il ne revienne pas le finir de suite. Apéro et montage de tente. Claire est très attentive au sol, la pente, les lignes haute tension, les chiens qui aboient, et loin de moi (il parait que je ronfle, c’est cela oui…). Dodo assez rapidement, il commence à faire froid et Pascal et moi avons eu des nuits courtes ces derniers jours.
Vendredi matin nous quittons Claire et Lila qui font demi tour après un bon petit déjeuner. Lila a un concours hippique le lendemain, elles ne peuvent pas continuer avec nous. Gros serrement au cœur pour moi de les quitter, heureusement je suis avec Pascal sinon j’aurais fait demi tour sur le champ avec elles. Claire, ta salade était juste parfaite et tellement bonne, à ceux qui veulent des idées de salade il faut la contacter. Le dénivelé commence, je suis contente d’avoir un nouveau vélo avec vitesses dans le moyeu, ça change la vie. Dans une belle descente, Pascal me dit attention à gauche, je freine et un chevreuil déboule à fond de train et saute juste devant nous en travers de la route. On est à l’arrêt et de chaque côté de nous dans un champ un chevreuil qui s’enfuit en faisant des sauts de cabri (je crois pas qu’on dise saut de chevreuil). En gros ça faisait zdoïng, zdoïng, zdoïng, tel un ressort se carapatant à toute vitesse. (Sylvie, je crois que j’ai compris la surprise de Merryl et l’impossibilité d’anticiper).
Nous plantons la tente dans un champ à l’abri du vent qui souffle vraiment fort. Cette fois nous avons trouvé l’agriculteur qui nous l’a indiqué à la place de celui que nous avions repéré et effectivement beaucoup moins bien exposé.
Pascal ayant une « alerte » sur son dos, je monte le campement (magnifique) et lui fais ses lacets (je vous le dis ça ne va pas durer).
On se couche vers 20 heures, et le déluge commence. On est tellement bien sous sa tente au chaud dans son duvet avec un presque bon oreiller et un livre bien entendu. La vie est vraiment belle.
Samedi, réveil parfait pour moi j’ai dormi comme un loir. Pascal qui s’était endormi après deux lignes de son article a passé la nuit à glisser et essayer de contourner LA bosse qui se trouvait sous lui. Dommage, ça ne va pas arranger son dos. Nous prévenons les Berrod que nous serons chez eux dans la soirée. Journée avec beaucoup, beaucoup de dénivelés et un magnifique orage. C’est assez agaçant, tu freines dans la descente tellement ça va vite et tu sais qu’ensuite tu va en baver pour faire un mètre… Arrivée à Binic comme prévu avec une dernière pente qui fait réellement regretter de ne pas avoir choisi un vélo électrique et soirée avec la famille Berrod et une pizza au mètre (bonne !). Nous passons une excellente nuit avec un vrai oreiller (Anne contente).
Dimanche, départ après les croissants… à midi… Après notre première montée la pluie arrive, on l’aura toute la journée, molle mais agaçante. La salade de Delphine est parfaitement assaisonnée, cardamone et ??? merci Delphine. On arrive en fin d’après midi à Plouezec chez Guy et Catherine sous la pluie 🙂 et on retrouve des oreillers la vie est vraiment parfaite.
Lundi, la météo annonce des bons coups de vent de face pour nous. Guy nous propose de rester et d’aller au nouveau musée de Ploubazlanec dans la journée. Des anciens de l’auberge viennent manger ce soir, je n’hésite pas longtemps, pas du tout en vrai. Ce sera journée balade, visite avec Guy et Catherine et une bonne soirée qui se termine sur un douillet oreiller ;).
Mardi, départ pour continuer la balade. Les conditions météo sont plutôt bonnes et peu de vent. Nous prenons l’apéro en face de l’église de Tréguier. J’ai déposé un cierge pour Figaro (le chat de Guy et Catherine qui est mal en point) j’espère que cela aidera à percer l’abcès… bon appétit 🙂
Nous trouvons un petit coin de paradis le long de l’ancienne voie ferrée et après avoir mangé nous sommes rejoints par deux cyclotouristes et leur chien. Ils sont polis et demandent s’ils peuvent s’installer à côté de nous, le champ est grand ils sont les bienvenus… par contre je ne comprends pas pourquoi ils posent leurs affaires et leur tente à 1 mètre de la nôtre. Du coup on part faire un « petit » tour avec Pascal et de raccourci en raccourci je vois Monsieur Mallard froncer bouche et sourcils et le soleil se coucher… on est arrivé juste avant la nuit mais bien entendu nous n’avons jamais absolument jamais été perdus 😉 [note de PM: je confirme].
Les photos arrivent dès qu’on trouve une Connexion digne de ce nom (clin d’œil aux enfants).
Les photos sont enfin là
27 juillet 2017 à 8:56 |
Salut Anne et Pascal,
J’étais à Berlin puis Leipzig où on a tout fait en vélo (normal pour là-bas) Hannah, en bonne française s’extasiait : « – c’est vraiment chouette quand tout est aménagé pour le vélo ! ». Berlin (superficie :8 fois Paris) a un grand projet de mettre tout le centre ville « que » pour les vélos. Moi je dis « vive le vélo » !!! single-speed, fixy, moutain-byke… allons-y, tous en roue libre !
Bon voyage les amis et merci de partager avec nous cette nouvelle aventure.
LN
29 juillet 2017 à 4:22 |
Merci pour ce petit mot qui permet d’avoir des nouvelles… A bientôt chez Claire ou ailleurs j’espère.
27 juillet 2017 à 7:04 |
Salut les baroudeurs,
Beau programme, les enfants prennent leurs ailes et les parents leurs rotatives à pédales pour s’imprimer de belles histoires dans la tête. Pas de doute, l’aventure est déjà au rendez-vous et d’ailleurs son compagnon l’imprévu fait parfois « zdoïng, zdoïng, zdoïng, tel un ressort se carapatant à toute vitesse. ». Que les belles surprises, les chouettes rencontres, et les superbes paysages vous accompagnent.
Amicalement
Guy L.
Nous pendant ce temps là, on va faire un petit tour de vélo aux étangs d’Apigné et de St Jacques avec Carole et Ulysse. Na na nère euh !…
C’est bizarre, vous faites du vélo et ce sont des kayakistes qui vous accueillent…
Bises
Véro O.
29 juillet 2017 à 4:22 |
Merci à vous deux. Guy que dirais tu d’écrire le blog pour nous ? Toujours un plaisir de te lire. La bise
29 juillet 2017 à 10:38 |
Anne et ses oreillers!!!
« Il en faut…peu pour être heureux
Vraiment très peu pour être heureux,
Il faut se satisfaire du nécessaire :
Un peu d’eau fraîche et de verdure… »
(+ la liseuse, quand même)
Ben voilà : maintenant on sait où vous êtes!
Bravo pour les photos, les « Trois Grâces », les belles lumières sur la baie de Saint-Brieuc avec ce ciel typiquement breton. J’espère qu’il n’y aura plus trop de vent (ça a soufflé aujourd’hui!) ni pluie, et que de belles aventures vous attendent de l’autre côté du Channel. Sans les oreillers des copains, hélas!
Bisous.
Brigitte et Jacques
29 juillet 2017 à 10:52 |
Je ne vais plus tarder à aller tester ceux de la brittany feries ;)je te dis demain