Mardi, arrivée à Cherbourg sous un ciel couvert mais sans pluie. Nous passons par le château des Ravalet que nous prenons le temps de visiter. Une artiste peintre est en résidence c’est plutôt chouette, original, il y a beaucoup de toiles et de montages, toutes sur le thème des Ravalet (soi-disant rapports incestueux entre un frère et une sœur). Dans la chambre bleue de Marguerite Ravalet, nous trouvons d’anciennes petites peintures pornographiques dans des tiroirs… surprenant. Nous arrivons le soir dans l’aire naturelle de camping de l’Oraille près de Bricquebec, où l’accueil est très sympa (on avait oublié l’apéro, ils nous ont donné des chips et un excellent cidre), et l’ambiance aussi.
Mercredi, journée sous la pluie. Pascal est persuadé que nous suivons le nuage. Je crois qu’il a raison mais il faut bien avancer, et si en continuant nous finissons par le dépasser, c’est dire si nous allons vite 😉 Nous sommes sur une ancienne voie ferrée, revêtue par un stabilisé rouge un peu ancien qui colle aux roue avec la pluie et crépit les vélos. Le soir nous arrivons au camping trois étoiles de Carentan sous une pluie battante. Le camping est peuplé, pas sympa et l’accueil non plus. Nous nous servons d’un tuyau d’arrosage pour enlever la terre rouge sur les vélos et les sacoches, idem pour les jambes. Nous nous réfugions au restau, il pleut vraiment trop malgré l’accalmie annoncée par Météo France (dont les prévisionnistes sont manifestement en vacances). Sur les conseils d’un passant nous mangeons dans un très bon restaurant, le Comptoir du Marais, au bord du port (pour ceux qui passeront par là). La nuit se fera sous des averses impressionnantes qui ont le mérite de masquer le bruit du sèche-mains des toilettes qui se trouvent juste devant notre tente…
Jeudi, pluie toute la matinée, nous partons avant le petit déj pressés de quitter ce camping. Après quelques péripéties (ce n’est pas notre jour) nous nous arrêtons le long du canal pour un petit déj entre deux averses. Une canette de bière s’est percée dans une sacoche, le côté positif c’est que ça sent meilleur que le lait, le côté négatif (outre la bière en moins) c’est les chaussures de Pascal qui baignent dedans (vu la météo, elles ne sont pas prêtes de lui manquer). Pascal passe la matinée à enlever et remettre la cape de pluie, je crois que son humour est en train de s’émousser et il n’a pas encore lu ce que je suis en train d’écrire 😉
Lessive à Saint-Lô, il était temps ça sentait vraiment mauvais 😉 Le temps s’arrange. Nous longeons la Vire, où les kayaks de location ont remplacé les barques de transport à fond plat. Arrêt ce soir dans un gîte le long de notre route (le Moulin Hebert à Troisgots). Ce n’était pas prévu mais en passant l’endroit nous a séduit, une ancienne maison éclusière en bord de Vire éloigné de toutes routes. Nous nous retrouvons à deux avec le gîte en entier et ses 12 lits à notre disposition 😉 Petit apéro sur le banc dehors au soleil avec la bière qui restait, elle est pas belle la vie ?
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