Archive for the ‘Allemagne’ Category

La tribu des Moin-Moin

27 août 2010

Dans cette région du nord extrême de la Frise, qui échappe encore à la mondialisation, vit une étrange peuplade, la tribu des Moin-Moin (prononcer « moïn »). Il s’agit d’une population semi-grégaire, vivant dispersée en hiver mais se rassemblant aux beaux jours (à partir d’avril-mai, les Moin-Moin sont habitués aux rudes conditions de ces contrées) dans des camps d’été appelés « Campings Moin-Moin ». Les individus Moin-Moin sont grands et plutôt corpulents. Ils s’habillent de manière assez semblables, la tenue Moin-Moin typique comportant notamment des chaussettes hautes glissées dans des sabots ou dans des sandales rustiques. Les femmes Moin-Moin ne se livrent pas à toutes les futilités que connaisent celles des pays dits civilisés, maquillage, épilation… Mais le principal signe identitaire des Moin-Moin est leur coutume ancestrale – à l’origine de leur nom – de se saluer par un « Moin ! » sonore à chaque fois qu’ils se rencontrent, qu’ils se croisent, qu’ils se quitent, même plusieurs fois dans la journée. Ce qui, le matin notamment (le Moin-Moin se lève tôt), donne lieu à un étrange et joli concert de « moin-moin » qui fait une concurrence sévère à celui des oiseaux, quoique ceux-ci aient commencé plus tôt encore. Nonobstant ces moeurs particulières, les Moin-Moin sont un peuple pacifique et très accueillant. Et l’étranger qui profite de leur hospitalité, quoiqu’un peu surpris au début, se plie volontiers à leurs habitudes et répond joyeusement aux « moin » amicaux qu’on lui lance. Probablement, s’il restait longtemps parmi eux, irait-il jusqu’à adopter leur tenue vestimentaire, y compris la chaussette-sandale. En les quittant, l’étranger garde donc un souvenir ému de ce contact privilégié et hors du temps avec le peuple sympatique de Moin-Moin. Les laissant à leur destin qu’il souhaite heureux, il se retourne une dernière fois pour les saluer de la main et leur lancer un grand « Moin » d’adieu, avant de poursuivre sa route.

Publicité

Nordstrand – Kolding

28 juin 2010

Nous voilà donc parti vers le Danemark. Le dos le Pascal va beaucoup mieux il n’est presque plus coincé, le troll se fait plus rare !

Arrivée au Danemark par une piste qui traverse une forêt, censée être la piste cyclable mais assez scabreuse et avec un sacré dénivelé… on pousse ! Oh, oh où est le pays plat, très loin.

Une dame qui faisait son footing pousse gentiment Lila dans la côte, nous en profitons pour poser toutes les questions sur la langue danoise, faute d’avoir réussi encore à récupérer le guide de conversation : comment dire merci, bonjour, bière… Premier contact avec les Danois, qui s’avère très sympa, comme le seront les suivants. Après chaque nuit en camping ou dans un champ chez l’habitant, les enfants ont droit à une petite douceur (bonbon, canettes de cola), on se demande si ce n’est pas une coutume ?

Le sud-est du Danemark que nous traversons est vallonné, ou plus exactement gondolé. Le paysage est très chouette, avec beaucoup d’arbres. La route monte et descend en permanence, mais jamais longtemps. On passe d’un fjord à l’autre en traversant des forêts, des étendues de champs cultivés, des champs à vaches, des zones tourbeuses. Parfois on longe la mer. La côte n’est pas très haute mais bien assez pour nos petites jambes.

Les maisons sont en briques toujours, mais souvent enduites et peintes en couleur (jaune), elles ont presque toutes l’année de leur construction écrite sur le fronton, de même que les bâtiments d’élevage (les plus anciens intensifs datent des années soixante). De nombreux mâts sont plantés dans les jardins, mais la moitié du temps sans drapeau, le Danemark aurait-il déjà perdu en coupe du monde ? Le style de l’habitat (même si plus grand) ressemble à ce que nous avons pu voir en Flandre ou aux Pays-Bas. L’entourage des habitations est toujours bien entretenu et souvent propret, mais juste ce qu’il faut pour que cela soit fonctionnel. On laisse l’herbe et les buissons pousser, la nature a sa place. Beaucoup d’endroits pourtant très bien entretenus gardent un petit côté sauvage. Dans les collines, certains chemins pentus, bordés de feuillus, de résineux et de framboisiers et que traversent le soir de grosses limaces noires, ne sont pas sans rappeler le Jura.

Revenons à des choses plus essentielles, cela faisait longtemps qu’on n’avait pas parlé des toilettes publiques (et pour cause, il n’y en avait pas), oui oui, ça vous manquait. Et bien au Danemark, c’est le règne des toilettes publiques, elles sont très nombreuses, fléchées et d’une propreté ahurissante, on pourrait y prendre le thé. Mais on se contente d’y faire notre toilette après le camping sauvage ou de faire la vaisselle !

Le camping sauvage justement, pour cela aussi le Danemark est un paradis. Il y a un réseau qui s’appelle « Overnatning i det  fri » qui recense plus de 1000 places où poser sa tente, souvent sans rien demander à personne. Ce ne sont pas des campings mais des petits emplacements de bivouac, aménagés juste ce qu’il faut pour être confortables, par rapport à notre bout de champ habituel : de l’herbe pas trop haute, une place (voire du bois) pour le feu, des bancs ou des troncs où s’asseoir, éventuellement des tables et un abri, parfois de l’eau, parfois non. Surtout, beaucoup de ces emplacements sont assez idylliques, situés dans de très jolis coins (clairière dans une lande boisée, petite vallée herbue entre bois et pâtures…). Certains le sont moins, comme celui de Kolding, situé juste en bordure de ville : arrivée au bord d’une plage, un peu de monde, normal, cela devrait se calmer avec la tombée de la nuit, on va attendre pour être les rois du monde. Ca y est, tout est le monde est parti, nous allons pouvoir nous laver à la bassine et surtout profiter du coin sans bruit, hurlements, chiens qui viennent te tourner autour. Et puis, un bus arrive, huuuuuum, le bus se vide avec une trentaine de jeunes, mais oui bien sûr… Tout le monde à l’eau et que je crie et que je hurle… Le bus repart, puis revient avec une deuxième fournée de jeunes qui en débarque ! Notre tête  (de vieux cons !) à Pascal et moi, cela devait mériter une photo mais on n’avait pas le cœur à ce moment là. Pour finir, ils ne sont pas restés trop longtemps et surtout le vent portait dans le bon sens pour nous.

Lila a trouvé une paire de lunettes de star, elle ne veut plus les quitter, on dirait Chips de la série TV américaine. On n’a qu’une envie en la voyant c’est rigoler, elle le prend plutôt bien et de toute façon refuse de les enlever même si cela l’oblige à marcher le nez en l’air pour ne pas qu’elles tombent.

Le lendemain on reprend la route, les enfants sont très motivés, nous allons à Legoland !!!

Les photos sur Picasa

Lila méli-mélo

28 juin 2010

On a trouvé plein de passages secrets dans un camping. Dans les arbres il y plein de toiles d’araignées et plein d’araignées. Quand je dis plein, c’est plein : deux dans une chaussette, une dans une chaussure, trois sur la tente et deux dans la tente.

On dort juste à côté d’un hôtel et on n’y va même pas, c’est pas juste. Trois jours de pluie et demain il pleut toujours. (note des parents, il est prévu au bout de trois jours de pluie de faire hôtel ou cabane !).

On est dans un camping naturiste où les gens se promènent tout nus, mais nous on ne se promène pas tout nus. Dans le camping il y a une cabane où il y a plein de jouets.

Aux Pays Bas ils ne rendent pas les centimes, mais ils ne les prennent pas non plus. Moins de 5 centimes. Question : pourquoi ils mettent 90€99cts ?

On est dans un camping où l’eau chaude est payante. Je prends la douche avec maman et Léo avec papa. Maman se lave les cheveux et papa aussi, moi j’ai fini et Léo aussi. Maman et papa se lavent le corps, moi j’ai profité de la poire d’eau chaude quand maman se lave le corps, mais après plus d’eau chaude pour papa et maman. Maman a un jeton d’un autre camping, j’essaye  de le mettre dans la boîte mais ça ne rentre pas. Elle et papa finissent avec de l’eau froide.

On va aller dans un parc d’attraction qui s’appelle Légoland.

On a vu des méduses et des étoiles de mer. Sur la méduse il y a un dessin de trèfle à quatre feuilles.

Léo – 19 juin, crottes au sens propre.

28 juin 2010

Aujourd’hui je me suis réveillé et je suis allé dans une grande tente qui se trouvait à côté de nous dans le camping où une hirondelle qui avait fait son nid sur une lampe et qui avait pondu des œufs. Je me suis mis à jouer à l’ordinateur. Ce stupide oiseau se plaça silencieusement au dessus de moi et largua la bombe (si vous ne comprenez pas regardez le titre). Ce liquide blanc et visqueux me rasa la tête et atterrit sur mon pull. L’ordinateur se trouvant à 10 cm du point d’impact faillit être éclaboussé. Ce devait être sa manière de me dire « ouvre la porte pour que je sorte ». Je le fis immédiatement, non pour le satisfaire mais pour tout nettoyer avant de vomir.

Léo – Méli mélo de Léo

28 juin 2010

Aujourd’hui nous avons vu un rapace transportant un lapin, qui était en fait un oiseau déchiqueté (dégueulasse, non ?).

Léo – 15 juin, Plus de bateaux que prévu

28 juin 2010

Je ne le dis pas mais nous prenons plus le bateau que je ne le pensais. J’ai fait un blog sur le premier, celui ou je suis allé dans la cabine, un autre qui utilisait des câbles dont les extrémités étaient accrochées aux berges. Le bateau tirait dessus pour aller de l’autre côté. Un autre était assez grand pour une voiture et nous l’avons attendu à côté d’un restaurant qui émettait une jolie mélodie. Un autre, qui était juste assez grand pour nous quatre (quelle chance) qu’il fallait actionner manuellement, c’est-à-dire qu’il fallait tirer sur une corde pour aller d’une berge à l’autre et, pour avoir fait un aller (c’était dur), il m’a donné la menue monnaie (40 centimes). Un autre était très grand et il y avait même un restaurant où nous avons acheté deux sucettes (rien d’autre à dire sur celui là). Aujourd’hui nous en avons pris un qui passait à côté d’un gigantesque pont dont la photo est sur le blog, c’était rassurant de le prendre car le camping était à un kilomètre. Je tiens à préciser que ce blog est le dernier de mon cahier.

Léo – 10 juin, Drôle de bouquin

28 juin 2010

Drôle de bouquin Pour mes devoirs je suis en train de lire « la gloire de mon père » de Marcel Pagnol. Je ne dis pas ça pour tout le monde mais pour moi ce livre est rempli de caquetage incompréhensible racontant l’Histoire de 1925. Si c’est pour faire de l’Histoire, je préfère encore apprendre celle de la préhistoire qui est déjà plus intéressante. Je viens de lire un chapitre parlant de l’abatage des moutons, des bœufs et des bouchers qui s’en fichaient avec sa mère qui lui interdit de regarder tout en mangeant du mouton.

Léo – 9 juin, plaques d’immatriculation

28 juin 2010

En France les plaques d’immatriculation sont blanches avec un F (France). En Belgique elles sont rouge avec un B à côté (Belges). En Hollande elle sont jaunes avec NL à côté (Nederland). En Allemagne elles sont blanches avec un D à côté (Deutschland). Nous nous amusons à regarder les autres plaques d’immatriculations. Il y en a des rouges, des vertes, des noires, des bleues et peut être même des jaunes fluos car nous ne savons pas de quelles couleurs elles sont au Danemark et en Norvège. En tous cas, moi, dans cette balade, j’essais de voir la vie en rose.

Winshoten – Nordstrand

19 juin 2010

Nous voilà à Winshoten pour récupérer cartes, lentilles de contact, morceaux d’arceau pour la tente et bouquins en poste restante. Première contrariété, la poste dont nous avions donné l’adresse est fermée depuis 2 mois. Un panneau devant envoie vers une autre poste, pas de problème, nous y allons. Deuxième contrariété, pas de paquet nous attendant dans cette poste. Après des recherches via internet, et mamans Mallard et Brabant, nous apprenons que un des paquets est reparti et que l’autre a bien été livré dans ce second bureau et réceptionné par Isle. Nous y retournons et trouvons Isle, pas fute fute qui a retourné le colis car elle ne connaissait pas de Mallard, ni la poste restante !!! Bref, en abrégeant nous sommes restés 3 jours à Winshoten pour récupérer des paquets que nous n’avons jamais eus. Nous repartons donc vers l’Allemagne en ayant retrouvé une nouvelle adresse de poste restante pour faire un renvoi des paquets, cette fois merci grand Léo. La météo nous annonce de la pluie pour toute la semaine, au moins nous sommes prévenus.

La ville n’est pas notre environnement favori. Avec tout notre équipement (tentes, chaussures de rando, matériel de cuisine…), autant nous sommes les rois du monde en bivouac dans notre bout de champ paumé dans la campagne, autant nous nous sentons lourds, patauds, pas à notre place au milieu des gens et de la circulation, dans nos habits un peu crasseux et avec nos cheveux mal coiffés.

Le passage de la frontière entre l’Allemagne et les Pays Bas est juste marquée par la fin de la piste cyclable, qui s’arrête net au milieu de la route ! Par la suite les pistes s’avèrent souvent présentes, mais généralement moins bien entretenues et surtout beaucoup moins utilisées qu’en Belgique et aux Pays-Bas. Le vélo n’est plus identitaire, la voiture reprend sa place, ce qui change l’ambiance en ville et en dehors. Rouler en vélo est quand même beaucoup plus facile qu’en France, tant en ce qui concerne les aménagements que le comportement des automobilistes. Détail surprenant, on voit beaucoup de casques sur les têtes (des cyclistes), alors qu’aux Pays-Bas c’était bien le dernier accessoire qu’on trouvait chez les marchands de vélos.

Toujours des drapeaux devant les maisons, peut-être un peu moins quand même qu’aux Pays-Bas, par contre beaucoup de voitures sont affublées d’autocollants aux couleurs de l’Allemagne, de petits drapeaux accrochés à la vitre… Devant les maisons, plus de cigognes et panneaux avec les prénoms des nouveaux nés, mais de grands cœurs avec des chiffres au milieu annonçant l’anniversaire de mariage, voire un anniversaire tout court. Nous retrouvons les mots d’Allemand pour nous faire comprendre, et c’est tant mieux car l’anglais est beaucoup moins connu que chez les Néerlandais.

Au nord-ouest de l’Allemagne, la campagne se fait plus bocagère, moins systématiquement marquée par l’emprise de l’homme. Nous nous remettons donc avec bonheur au bivouac « sauvage » (mais généralement en ayant pris la peine de demander), en alternance avec les campings, moins nombreux qu’aux Pays-Bas. Entre Itzehoe et Husum, nous traversons même une vaste zone assez déserte et vallonnée de champs, de bois et de marais.

Weather-Online n’avait pas menti, il pleut toute la semaine. Mais, jamais au montage ou démontage de la tente, ni pendant les pauses et très rarement dans la journée mais plutôt la nuit.

A Hahn, nous arrivons dans un grand camping atypique, ancien centre pour les tuberculeux, puis centre militaire de la marine. Au milieu de la forêt, avec des bâtiments un peu humides et sentant franchement le renfermé. Mais accueillant, tranquille et finalement très sympa. D’autres campings originaux suivent : un tout petit, réservé aux vélos, avec cette fois une cabane à disposition des enfants, et des bières et glaces à disposition au frigo. Nous (adultes) préférons la tente. Le tout dans un centre équestre avec un propriétaire d’une grande gentillesse nous proposant de disposer de sa maison comme de la  nôtre. Un autre jour encore, par facilité et vu l’heure avancée, nous nous arrêtons dans un camping à caravanes « pourri »… mais extraordinaire ! Il est situé juste en bordure du canal de la mer du Nord à la Manche et l’on voit passer au dessus des petits toits blancs les énormes infrastructures des porte-conteneurs et autres gros bateaux.

Au cours d’une de ces nuits, les aventures de Lila continuent puisqu’en glissant au bord de la tente et alors qu’il pleuvait vraiment fort, elle se réveille le duvet mouillé. Après avoir vérifié qu’elle n’avait pas fait pipi au lit, elle nous appelle pour qu’on vienne gérer. Il est 4 heures du matin, il fait jour et il pleut dehors ! Finalement nous dormirons tous les trois dans notre tente, Léo comme un roi tout seul au milieu dans la sienne, de son avis, sa meilleure nuit depuis le début !

Par endroits, en l’absence de vent, les medgees apparaissent le soir vers 9h, une bonne demi-heure avant le coucher du soleil. Assez vite, rester dehors sans protection devient très inconfortable, sauf à se déplacer en permanence. Elles nous attendent aussi le matin, tant que le jour n’est pas suffisant.

Dans cette zone rurale, nous trouvons assez peu de commerces, et surtout des petits supermarchés discount genre Aldi ou Netto… Pas toujours facile de varier les menus ni de tester les spécialités locales. Les bières que l’on trouve sont plutôt lavasse (et pas de Kriek !). Ah si, le pain, notamment le Volkorn Brot à la farine de seigle et diverses céréales, coupé en minces tranches, très foncé et tellement lourd qu’il tombe directement au fond du bol du matin : un délice !

Nos aventures avec la poste restante continuent puisque la poste allemande refuse les paquets (ne prend que les lettres) et que c’est justement ce que l’on nous avait envoyé ! Ce sera à ce jour le plus gros point noir de notre balade (c’est dire) ! Tout cela est vite oublié après avoir écumé tous  les opticiens de la ville et trouvé des lentilles pour Pascal et racheté les cartes qui nous manquaient.

Juste après Itzehoe, nous trouvons de nouveau un camping atypique… naturiste ! Heureusement il faisait froid et nous n’avons pas eu besoin de nous déshabiller de trop, seule les douches communes et sans porte ni rideau ne nous ont pas trop laissé le choix quant à une éventuelle pudeur.

Aujourd’hui 19 juin, nous sommes au bord de la mer depuis 3 jours, il pleut, le vent est violent (rafales à huit) et Pascal est couché, son dos rechignant quelque peu (ça va mieux, nous devrions pouvoir repartir demain)… Nous venons de manger dans un petit restaurant, du poisson et des röstis, très bon. C’est marrant de commander des trucs sur une carte en faisant plouf plouf, et d’avoir la surprise une fois que l’assiette arrive. Nous n’avons encore jamais été déçus.

Les dernières photos sur Picasa

Appelsha – Winschoten

13 juin 2010

Ben alors, où sont les nouvelles ? Et oui, nous sommes maintenant en Allemagne depuis 1 semaine (voir la route). Nous venons de traverser l’Elbe par le bac de Wischhafen après deux bonnes journées de pédalage. Promis, nous allons arrêter de boire des bières le soir et prendre le temps de vous raconter un peu. En attendant, heureusement que les enfants sont là pour écrire. A la vôtre !

Les photos sur Picasa en avant-première :

3 juin, 8h. Il fait doux déjà, dans le camping sous les pins de Norg. Pas de bruit – les rares occupants du camping dorment encore ou sont dans leur caravane – si ce n’est le chant des oiseaux et une petite brise dans les branches hautes. Grand beau, le soleil filtre entre les troncs. Demi-ombre et odeurs de résine. Ça sent l’été…