On nous demande souvent pourquoi ce voyage vers la Norvège, comment est venue l’idée ?…
Environ 1 an avant de partir, on reçoit le numéro de Carnet d’aventures avec comme thème principal le voyage en famille (ou quelque chose du genre). Avant même de l’ouvrir je me dis et pourquoi pas ? Pascal embraye de suite. Niveau boulot, ce n’est pas un souci pour moi car je travaille en intérim, et les employeurs de Pascal lui accordent sans rechigner son congé prolongé. Pas de difficulté pour l’école non plus, moyennant un courrier à l’inspection académique, les instituteurs de Léo et Lila nous aident à préparer les devoirs que nous leur feront faire quotidiennement (tant bien que mal !) jusqu’en juillet inclus.
Le moyen de transport ne fut pas tout de suite adopté, avant le vélo on a testé à pied avec un âne de bât… Après 2 jours de pluie dans le Jura – les ânes n’aiment pas monter ni avancer sous la pluie – on a convenu que le vélo était plus docile et plus facile à gérer. Les 2 derniers jours de rando sous le soleil furent sympas, mais la décision était prise.
Quant à la destination, la route vers la mer Noire (Eurovélo 6) l’été s’annonçait chaude, peut-être monotone par endroits (bord du Danube), et pas forcément toujours adaptée au niveau des routes. Vu ce que Pascal, et même moi, pestons contre les automobilistes indélicats, nous avons fait le bon choix en allant vers le Nord. Et puis, quand on a froid, on peut remettre des couches (c’était le cas en avril cette année), tandis qu’en allant vers le sud ou dans les terres il arrive un moment où on ne peut décemment plus rien enlever mais on a toujours chaud. Enfin, ce voyage était l’occasion ou jamais de passer 4 mois avec les enfants sans télé, boulot, ordinateur, école… entre nous. Et cela, a posteriori, nous en sommes bien contents.
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